En 4 ans, Kchehck a analysé pas loin de 200 start-up, que ce soit à titre public ou privé.
Pendant ce quadriennat, la méthode a été testée sur des entreprises provenant de Petite & Grande-Bretagne, d’Allemagne, d’Israël, de France, de Chine et des États-Unis. Ce ne sont que des illustrations de la grande diversité géographique de sa potentielle mise en œuvre.
Aucune évaluation n’a été facturée à la surprise de nombreux de mes interlocuteurs ou amis. Il fallait avant de songer à tout projet de monétisation, faire la démonstration pratique de la pertinence de la démarche et surtout de ses résultats. Ce fut un processus empirique, manuel, très lent,… mais indispensable.
Ensemble, nous y sommes parvenus et je vous en remercie !
Des sociétés françaises kchehckées kd sont en réalité devenues des zombies. Ces dernières s’accrochent à une existence légale sur le registre d’un greffe du tribunal de commerce. Elles n’ont pas d’activité véritable et/ou rentable, montrable au grand jour.
Les apparences de l’honneur de notre coq tricolore, donneur de leçons indécrottable devant la planète toute entière, sont ainsi sauves… au moins quantitativement jusqu’au prochain kchehcking.
Si je veux résumer la méthodologie employée, je dirais qu’elle est basée sur l’exploration et l’exploitation de données publiques et rien d’autre.
Entre Kchehck et moi, il n’y a pas l’épaisseur d’un trait personnel. Sauf je l’admets volontiers, le style de mon blog, et encore… Une application pourrait sans doute faire aussi bien, sinon mieux, dans quelques années. J’en suis de plus en plus convaincu au fur et à mesure des progrès technologiques que je continue d’observer avec attention.
Les deux extrêmes d’un même écosytème
Il est difficile quand on est allergique à la langue de bois ou même de coton, de ne pas appeler un chat un chat pour désigner un futur échec tout tracé depuis les recoins du web. J’avoue, je n’y ai pas souvent résisté…
Statistiquement, il est toujours plus facile de le prédire que de reconnaître les signaux faibles d’une start-up exceptionnelle.
J’ai été pourtant bien seul à écrire à plusieurs reprises depuis le 10 décembre 2015, que se réveiller grâce à une odeur, n’était pas prouvable scientifiquement, doux euphémisme.
Le 13 mars 2019, la start-up star qui faisait l’apologie ininterrompue de cette croyance était finalement liquidée. Ses actifs ont été repris à la barre du tribunal de commerce de Nantes par une très vieille dame.
Était-elle à la recherche d’une cure de jouvence ou de coolitude afin de satisfaire ses propres actionnaires ?
Dans tous les cas, un storytelling bien huilé a permis de sauver les meubles de la réputation de son jeune fondateur et indirectement de ses nombreux soutiens franchouillards.
Exemple contraire, dès le 14 juillet 2019, Kchehck attribuait un Ka+ à la start-up de cosmétique Respire cocréée par la brillante Justine Hutteau. Depuis, la jeune pousse continue d’affoler tous les compteurs hexagonaux de ce qu’est véritablement la réussite entrepreneuriale.
C’est pas Versailles la Silicon Valley ici ! quoique…
Avec la double crise sanitaire et économique, j’avais pensé qu’il était temps de mettre du baume au cœur à toutes et à tous.
C’est pour cette raison que j’avais imaginée cet été l’opération Start-up of the bitch! afin de mettre en valeur des start-up bretonnes d’exception. J’ai suivi scrupuleusement les 3 critères de Kchehck, Communauté, Faisabilité et Modèle Économique.
Au bout de 2 mois, 8 start-up sont sorties du lot. Elles ont reçu chacune la note Kchehck maximale Ka+ à l’issue d’une analyse individuelle approfondie
La série a permis de mettre en valeur l’Ouest et plus particulièrement le dynamisme de la Bretagne, grâce à ses Putains de start-up !
Notre mini saison I sert de pilote pour illustrer la nécessité maintenant de les identifier à l’échelle de la France.
Nous en avons besoin. Les prochains mois risquent d’être particulièrement challenging sur le plan financier. Nos territoires vont être en compétition entre eux plus que jamais afin d’attirer les meilleurs talents et start-up, seule source véritable de création de nouvelles richesses.
Lequel pourra être désigné à son tour, la Silicon Valley française 2021 grâce à son nombre le plus élevé de “Start-up of the bitch!” ?