Start-up of the bitch! #7 : Analyse Kchehck de la rennaise Ouiboss

L’été est toujours ma période préférée pour découvrir des biographies afin de se regénérer les neurones avant la rentrée. Le dimanche 9 août, j’ai partagé sur Twitter ma lecture du moment

Je suis en train de lire (et d’apprécier) :

“Elon Musk: Tesla, SpaceX, and the Quest for a Fantastic Future” de Ashlee Vance (2016)

https://amazon.fr/dp/B00KVI76ZS

Et vous ?

Le fondateur d’October, Olivier Goy, m’a répondu

J’ai adoré ce livre au point d’écrire un post intitulé “Lire Elon Musk en vacances, c’est un peu comme lire un livre de régime en mangeant une crêpe au Nutella #WorkHard”  👉https://www.linkedin.com/pulse/lire-elon-musk-en-vacances-cest-un-peu-comme-livre-de-olivier-goy

Après avoir lu son texte, je lui ai tweeté mon appréciation

Excellente analyse  👍 👏 ! Rien à rajouter !

Je partage avec vous ce passage

C’est peut-être ce qui frappe le plus dans le livre. Elon Musk est un bosseur qui ne lâche jamais rien. Il est capable d’enchaîner les nuits blanches jusqu’à en souffrir physiquement. Les vacances ne font définitivement pas partie de son vocabulaire et lui réussissent d’ailleurs plutôt mal (pour anecdote, ses opposants à PayPal ont profité de son voyage de noces en Australie pour le révoquer en tant que CEO de la société). Bref, si vous croyez encore au mythe de l’idée géniale qui germe un beau matin et vous rend riche, retournez vite sur votre ouvrage…

Le mot était lâché

Elon Musk est un bosseur

En lisant ce terme, j’ai aussitôt pensé au cofondateur et CEO de notre 7e Putain de start-up !, Yoann Coulvier. Ouiboss est une SAS au capital variable créée le 17 mai 2017 à Saint-Grégoire (Rennes Métropole). Son associé, Adrien Ogor, est le CTO.

Yoann a la triple bosse du travail bien exécuté, du commerce et de la frugalité. Il sait avancer moderato puis crescendo si ses ressources l’autorisent. Ne comptez-pas sur lui pour dilapider la money qu’on lui confie, il en connait plus que d’autres la valeur…

Durant l’été 2019, Ouiboss cherchait à emprunter 50 000 euros sur Myoptions afin de faire le bridge avec une future première levée de fonds. Fin avril 2020, elle annonce avoir levé 300 000 euros.

Sur la page de la demande de prêt librement accessible, j’ai remarqué cet extrait non anodin le concernant

Yoann Coulvier a grandi avec le sens de l’effort. De son éducation, il retient la rigueur et le goût du travail transmis par ses parents. Ces valeurs guideront désormais ses pas. Bosseur, il finance ses études grâce à un travail dans la restauration (BTS, Licence au Pays de Galles et un Master 2 en Marketing). 

Et c’est avec la même énergie qu’il rejoint le monde professionnel où ses expériences se partagent entre marketing et commerce.


Pour financer son activité, Yoann travaille à l’usine durant 6 mois. Il économise autant que possible pour se doter d’une mise de départ.  

En résumé, il n’était pas né avec une cuillère en argent dans la bouche !

À l’occasion de sa campagne sur la plate-forme d’origine rennaise, j’avais tweeté le 10 juillet 2019

3 startups en #crowdlending sur (@myOptions_co) (@Ouiboss1) (@monemprunt) & https://myoptions.co/projets/vraiment-vraiment 3 Speed Analysis (@kchehck) = 3 Ka+ in a row! On peut y voir du chauvinisme (@CrowdlendingFR) ou le hasard ? Perso j’y vois un super flair chez (@StephaneBunouf) & his Team!

Ce que j’ai renommé depuis un Fast-Kchehcking, avait permis déjà d’identifier une nouvelle start-up d’exception. Il est maintenant temps de passer Ouiboss au filtre réactualisé et surtout plus détaillé de nos 3 critères de Kchehck.

Communauté (+)

Ouiboss a 677 followers sur LinkedIn mais ce n’est pas là qu’on trouvera la source principale de sa communauté. Elle a surtout fédéré autour d’elle, 13 partenaires. Belle preuve de désirabilité qu’elle ait réussi à toutes les convaincre malgré l’ampleur de la tâche herculéenne.

Si Ouiboss consacre une page complète à chacune, on peut retrouver la réciproque comme par exemple ce post sur le blog de Cadres en mission.

Sa volonté de se concentrer d’abord sur la Bretagne me rappelle mon analyse consacrée à Bouge ta boite issue de l’association Femmes de Bretagne, une des partenaires de Ouiboss.

Les deux partagent ce que j’avais appelé La stratégie gagnante du Hula Hoop.

Ces partenaires aident Ouiboss à peupler ses séminaires sur le web pour recruter sa ligue de bosseurs…

Faisabilité (+)

Fin juin, Ouiboss a publié une nouvelle version de son site qui permet de répondre à la question de celles et ceux qui n’ont pas de présence numérique

Comment peut-on me trouver sur Internet ?

OuiBoss propose un annuaire 2.0 en ligne pour les 3 millions d’indépendant(e)s. Elle a repris partiellement et discrètement la couleur des pages jaunes qui sont devenues une mine sous-exploitée. La place de leadership reste à reconquérir et la start-up bretonne compte bien s’y engouffrer sans ménager sa peine.

Modèle Économique (+)

Si Google a su se substituer au bottin pour connaître les coordonnées d’un(e) professionnel(le), elle semble abuser de sa situation monopolistique.

C’est ce qu’affirme le VC Gary Tan dans ce tweet du 11 août 2020

Google’s organic search UI is rigged: Small/local biz have almost no chance. Most of the screen real estate is now taken up by Google’s own products. Even if users are searching directly for a business’s name, Google controls the entry point completely. https://www.rankscience.com/blog/why-google-should-be-regulated-as-a-public-utility

J’ai cliqué sur le lien de l’article mentionné et j’ai relevé ce paragraphe

Small and local businesses have almost no chance at succeeding with SEO because they don’t have the budget or resources for it. To make things worse, so much screen real estate is now taken up by Google’s own products, small businesses have no choice but to pay Google for search traffic. Even if users are searching directly for a business’s name, Google controls the appearance and experience of interacting with that business.

puis un peu plus loin

No small business should be forced to use Google’s preferred ordering mechanism, and pay a tax to Google, simply to allow a customer to search for their business.

Rasty Turek a réagi

Yep. We have to pay adwords for our own name to even appear on the first page. I hope regulators finally step up to do something about this

En attendant, Ouiboss offre une excellente bargain. Le prix pour l’auto-entrepreneur ou la TPE est de 9,90 euros hors taxes par mois après un essai gratuit de 30 jours.

La Putain de start-up ! casse les codes du milieu en ne prélevant aucune commission sur le business généré par une mise en relation.

Je confirme que Ouiboss rejoint après Oxyledger, Steeple, EcoTree, monemprunt.com, Zéro-Gâchis et Klaxoon, le club des 8 bretonnes qui ont obtenu ou obtiendront la note maximale Ka+ cet été. Elle est valide ici jusqu’au 16 février 2021.

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