Nahibu est une SAS rennaise au capital de 30 0000 euros, créée le 12 mars 2019 par Pierre Cressard, un ancien cadre export dans l’agro-alimentaire. Pierre est diplômé de l’Ecole Supérieure des Sciences Commerciales d’Angers (ESSCA). Le code APE de sa start-up Recherche-développement en biotechnologie est (7211Z). Dans l’équipe, il y a une jeune diététicienne en devenir, Louise Lapeyre.
Nahibu commercialise en ligne un test dont l’analyse des résultats vous permettrait avec l’aide de Louise ou d’un(e) de ses collègues, de corriger les carences de votre régime alimentaire et d’autres formes de déséquilibre.
La particularité de ce kit est qu’il vous oblige à prélever manuellement un échantillon de vos selles. Vous devrez introduire minutieusement vos matières fécales dans un tube fourni pour l’usage unique, en vous bouchant les narines si vous avez l’odorat sensible.
En aparté, je pense que l’utilisation d’un coton-tige frotté contre le papier toilette utilisé, aurait été plus hygiénique, économique, simple et pratique. C’est le process appliqué pour de nombreux autres tests ADN qui ont fait leurs preuves.
Vous devrez ensuite renvoyer la mini éprouvette remplie par vos soins dans l’enveloppe prépayée que vous aviez reçu, à l’Institut de la Recherche Agronomique ou INRA de Jouy-en-Josas. Au bout d’un délai de 6 semaines maximum, vous aurez le verdict chiffré du prélèvement analysé en haute définition.
Le tout vous aura coûté 329 euros. C’est aussi le prix à payer pour participer aux efforts de la recherche publique française sur le microbiome intestinal.
On ne retrouve aucun spécimen anonymisé du mystérieux rapport sur le site Web de Nahibu, afin d’en apprécier de manière concrète, son utilité immédiate et son niveau de lisibilité.
Je me suis intéressé à cette start-up car elle a connu une surchauffe médiatique ces dernières semaines
Destination Rennes – 21 juin 2019 – Nahibu, une startup qui analyse notre flore intestinale pour nous aider à être en forme
Communiqué de presse de Nahibu via l’action supposée de l’agence de R.P. Rivacom – 2 août 2019 – Nahibu, la startup qui analyse notre fleur intestinale pour améliorer notre santé et notre bien-être
L’Union – 4 août 2019 – Il est désormais possible de tester son deuxième cerveau pour savoir quels virus, bactéries… il contient
Le Parisien – 4 août 2019 – Bactéries, virus, parasites… vous pouvez désormais tester votre microbiote
Ouest- France – 5 août 2019 – Nahibu, La start-up rennaise qui veut rendre votre intestin heureux pour vous rendre heureux
Le Journal du Dimanche – 20 août 2019 – page 23 – Nahibu fait le bonheur de vos intestins
Le Telegramme – 23 août 2019 – Nahibu : Un kit pour tester son microbiote intestinale
BFMTV – 26 août 2019 – Nahibu, une solution digitale qui étudie les bactéries pour améliorer la santé
L’agence API (Groupe Sipa Ouest-France) – 4 septembre 2019 – Nahibu profile la fleure intestinale
Vous connaissez ma devise, Il ne faut pas toujours prendre à la lettre tout ce qui est écrit dans le journal, surtout quand il s’agit d’une biotech…
Seule la journaliste Romane Lizée du Journal du Dimanche avait pris le temps d’aller au-delà du discours officiel. Chose rare, elle a su intégrer une voix scientifique dissonante à son papier. Il s’agit de celle du professeur Harry Sokol, PhD, gastro-entérologue à l’INSERM, l’Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale
Aucun médecin ne peut tirer de conclusions d’après des analyses de microbiote pour l’instant…
Je vous propose sans tarder davantage, de vous révéler mon analyse détaillée grâce aux 3 critères de kchehck…
Communauté (-)
Visiblement, la start-up a développé un Ego surdimensionné par rapport à un ECHO bien trop faible, faute d’une pratique régulière et intensive des réseaux sociaux. Je lui recommande d’interagir en ligne avec des nutritionnistes et/ou des naturopathes, après les avoir identifiés, suivis et écoutés.
Constituer une communauté de ces professionnels ne nuirait pas. Après tout, ce sont eux les vrais prescripteurs potentiels de son test. On trouve par exemple des nutritionnistes en Bretagne dans les différents centres de thalassothérapie. Personnellement, je ne crois pas dans la génération spontanée de commandes en ligne du kit, surtout à un prix aussi élevé !
J’ai noté un très grand déséquilibre sur la page Instagram de Nahibu. La bébé biotech a presque deux fois plus d’abonnements (1 188) que d’abonnés (669). Il faudrait juste réussir à inverser les chiffres.
Faisabilité (-)
2 études universitaires récentes ne plaident pas en faveur d’une validation scientifique des 3 promesses de Nahibu affichées sur son site sous la forme d’un mini diaporama
Adaptez votre alimentation à votre microbiote pour bénéficier d’une santé digestive optimale.
Adaptez votre alimentation à votre microbiote pour bénéficier de capacités cérébrales optimales.
Adaptez votre alimentation à votre microbiote pour bénéficier d’une énergie optimale et d’un meilleur système immunitaire.
Il n’est prouvé aucun lien de causalité entre la photographie prise à un instant t de la composition évolutive en permanence de notre flore intestinale, notre alimentation et notre santé. Les connaissances dans ce domaine sont encore balbutiantes, contradictoires, incomplètes et indécises.
La première étude a été publiée le 22 mai 2019, Can Gut Microbiota Composition Predict Response to Dietary Treatments? dans Nutrients. Ses auteurs sont Jessica R Biesiekierski, Jonna Jalanka et Heidi M Staudacher.
Je vous livre deux extraits
The findings reveal inconsistent evidence to support baseline microbiota as an accurate predictor of weight loss or glycaemic response in obesity, or as a predictor of symptom improvement in irritable bowel syndrome, in dietary intervention trials. Despite advancement in quantification methodologies, research in this area remains challenging and larger scale studies are needed until personalised nutrition is realistically achievable and can be translated to clinical practice. (les mots en gras sont de mon fait)
…
Diet is one of the most important determinants of the gut microbiota composition. However, the relationship between diet and microbiota is complex and not completely understood. Consequently, personalised nutrition models that predict clinical response to dietary treatment based on the microbial composition are still extremely challenging to test in the research context. Some evidence of associations between gut microbiota and response to dietary treatments for both obesity and IBS suggests that links exist between microbiota composition and inter-individuality in host response to diet. However, personalised nutrition research is in its infancy and specific microbiota signatures that predict individualised responses to dietary treatment are still elusive; advancements in analysis technologies and consistent bioinformatic approaches will be important for progress. (les mots en gras sont encore de mon fait)
La deuxième étude Establishing What Constitutes a Healthy Human Gut Microbiome: State of the Science, Regulatory Considerations, and Future Directions a été publiée dans The Journal of Nutrition, le 2 août dernier. C’est un travail collectif de chercheurs originaires de plusieurs pays des deux côtés de l’Atlantique : Michael I McBurney, Cindy Davis, Claire M Fraser, Barbara O Schneeman, Curtis Huttenhover, Kristin Verbeke, Jens Walter et Marie E Lattulipe.
Je vous donne ces deux courts paragraphes qui résument bien l’état de l’art
it will be difficult to make progress on what constitutes a healthy gut microbiome and translate this information into tangible nutritional or pharmaceutical strategies and regulatory policies.
…
As efforts continue to define a “healthy microbiome,” it may be helpful to paraphrase the words of Curtis Huttenhower: “In a forest, a single tree species needn’t be present for a forest to be considered ‘healthy’ (even if many do). The presence of every tree species isn’t a requirement for a forest to be ‘healthy’. Not every ‘healthy’ forest occurs in a typical forest environment (even if many do).
J’aime l’image de la forêt utilisée dans ce deuxième passage, qui remet en cause l’idée communément acceptée, que la diversité des bactéries à l’intérieur de notre intestin, constituerait obligatoirement un prédicteur de bonne santé.
La recherche sur le microbiote intestinal est extrêmement jeune. C’est très compliqué quand on doit définir la cartographie de 100 000 milliards de bactéries constituées de mille espèces différentes, dont l’origine de certaines est parfois difficile à établir.
Alors vouloir en réaliser dès aujourd’hui une analyse exhaustive, précise et utile, à partir du prélèvement d’une centaine de spécimens, procède plus ÀMHA de la lecture dans le marc de café par Mme Irma.
Pour l’instant, il faudra se contenter des émissions de la médecine spectacle du docteur Michel Cymes comme celle-ci, en compagnie de la charmante Adriana Karembeu. Ils y évoquent la population de bactéries contenues dans l’intestin de Michel, décimée à la suite d’un génocide récent aux antibiotiques. Vous pouvez directement visionner l’extrait à partir de la 57e minute.
C’est sympathique et distrayant à regarder mais ce n’est pas encore forcément exploitable directement pour les milliers de médecins généralistes qui les regarderaient.
Ces derniers sont condamnés à ne prescrire que ce qui a fait l’objet d’essais cliniques positifs et de validations par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé ou ANSM pour les initiés.
Modèle Économique (-)
La numéro 1 mondiale de l’analyse du microbiome, l’américaine Ubiome, s’est placée le 4 septembre 2019 sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux États-Unis. Elle avait reçu depuis sa naissance en 2012, quasiment 105 millions de dollars de la part de VC’s proéminents de la Silicon Valley : Y Combinator, 8VC et Andreessen Horowitz.
Sa dernière valorisation qui doit dater d’environ un an, était de 600 millions de dollars. Ses évènements ont tourné au cauchemar depuis qu’elle a subi fin avril 2019, un raid des agents fédéraux de la division de San Francisco du FBI et de leurs collègues du DCIS (Defense Criminal Investigative Service).
Ubiome serait soupçonnée de fausses factures envers divers sociétés publiques et privées d’assurance santé. Le but était apparemment d’afficher un chiffre d’affaires plus présentable aux actionnaires.
Ces péripéties judiciaires démontrent d’abord l’inexistence d’une demande suffisante sur le plus grand marché du monde.
En France, Nahibu a une concurrente parisienne, LUXIA Scientific, qui recherche depuis fin juillet 2019, 300 000 euros en equity sur Wiseed. Elle a des ambitions médicales démesurées pour ne pas dire utopiques au regard en plus de la législation en vigueur.
Le consommateur risque de trouver trop cher le kit de Nahibu (329 euros) ou même le 1test1 de LUXIA Scientific (288 euros). Pour l’instant, dans les deux cas, il s’agit plus d’un nice to have que d’un must have, à moins d’appliquer avec le même talent, le marketing du Dr Knock.
La start-up américaine 23andme l’a très bien intégré avec son premier test ADN proposé au prix de 99 dollars.
Ces 99 dollars représentent également le montant pour commander le test réalisé par l’American Gut Project créé par le biologiste Rob Knight. C’était aussi celui de l’Explorer Test de Ubiome…
C’est devenu la référence tarifaire internationale pour un test grand public non remboursé par la Sécurité sociale.
Dans ces conditions, le test de Nahibu s’adressera surtout à des hypocondriaques aisés, acheteurs compulsifs de probiotiques, qui auront abandonné la médecine traditionnelle pour de nouvelles aventures coûteuses de thérapie holistique.
Le projet génome humain est un programme entrepris en 1990 dont la mission était d’établir le séquençage complet de son ADN. Son achèvement a été annoncé le 14 avril 2003, soit au bout de 13 années.
The American Gut Project a été créé en 2012. Il s’est donné pour mission d’établir les séquençages complets des ADN de tous les microbiotes, qu’ils soient américains, asiatiques ou européens.
Soyons optimistes et imaginons qu’il ne lui faudrait que 10 années, c’est-à-dire fin 2022, pour faire la lumière sur toutes les populations de bactéries qui squattent notre colon…
Si la multinationale française de l’agro-alimentaire Danone via Danone Nutricia Research est sponsor de The Microsetta Initiative (TMI) dont fait partie The American Gut Project, on peut regretter que l’INRA ne s’y est pas associée. Elle pourrait bénéficier de la plus grande base de données mutualisée au monde sans chercher à réinventer la roue.
La note kchehck de Nahibu est Kd. Elle est valable 6 mois.
Bonjour
Je trouve votre texte très intéressant.
J’ai fait une recherche Google sur Nahibu et je suis tombé dessus par hasard. Je n’ai pas bien compris quel était le but de l’article. Je suis médecin, je suis désespéré pour les gens qui achètent ces tests qui sont une énorme arnaque. Les patients, même peu aisés, les font de plus en plus et reviennent vers nous pour les interpréter. Souvent j’essaie d’expliquer qu’en 2019 nous sommes un peu dans la situation des astronomes grecs face à la voûte étoilée: on observe mais on ne comprend pas grand chose.
Bonjour Thomas,
Merci docteur pour votre appréciation. Votre image de voûte céleste me semble pertinente.
Pour répondre à votre incompréhension, le but de mon article sur Nahibu est d’offrir une analyse kchehck de la start-up rennaise selon 3 critères : Désirabilité, Faisabilité et Modèle économique. Kchehck se veut être un outil d’accompagnement pour aider les dirigeants à mieux piloter leur start-up.
Pardon précédent message parti trop tôt!!
Bonjour Michel,
Vous écrivez “la photographie prise à un instant t de la composition évolutive en permanence de notre flore intestinale”!
C’est bien là que réside l’essentiel du problème!
1- La flore présente dans les selles, ne représente qu’une part infime de notre microbiote intestinal, surtout en toute fin du parcours digestif; les bactéries ont fait l’essentiel de leur boulot bien en amont, dès la bouche puis tout le long du tube digestif: œsophage, estomac, intestin grêle, gros intestin ou côlon et le rectum (dont l’ampoule rectale, ultime réservoir avant l’anus.
2- À chacune de ces étapes, la flore évolue, se transforme, travaille bien ou mal, s’enrichit ou s’appauvrit en croisant de multiples microbes (champignons, virus, et consors) déjà résidents ou portés par les aliments…
3- Rien, jamais, ne se passe de la même manière dès qu’on avale quelque chose. Cette “évolution permanente” du microbiote est justement la pierre d’achoppement pour la recherche et d’autant plus pour d’éventuels traitements!
4- Je parlerais plutôt “DES” microbiotes: celui des aliments, celui de la bouche, celui de l’œsophage, celui de l’estomac, etc.: un microbiote par microbiome, enfait; chacun intervenant et influençant la complexité biochimique extrême des êtres vivants (j’y intègre les plantes, évidemment!)
5- Donc, parler DU microbiote intestinal est déjà une aberration en soi!
Alors, s’il est quasiment impossible d’analyser UN prétendu “Microbiote” d’UNE seule personne, comment pourrait-on inventer des normes, des modèles applicables à l’ensemble des humains!?
Seule, peut-être, la haute technologie, avec ses énormes puissances de calcul et l’intelligence artificielle, saurait traiter les interractions de ces près de 40 000 milliards de microbes: quel est le nombre de combinaisons possibles (et effets cocktails), ne serait-ce qu’entre “espèces” différentes de microbes (250 à 300)?
Bien cordialement et merci encore pour cet excellent article clairvoyant.
Alain Beausire (docteur, certes, mais en histoire de l’art! Mais formation initiale scientifique, heureusement; cela m’a souvent “sauvé” dans la recherche historique et l’analyse, interprétation et comparaison des sources!!).
Bonjour et merci Alain pour votre commentaire très argumenté et appréciation de ce texte. Pour sa lisibilité j’ai supprimé votre commentaire “parti trop tôt”.
Bonjour Michel,
Il y a 30 ans , j’ai bénéficié d’un traitement provenant de ma flore intestinale. (… La recherche sur le microbiote intestinal est extrêmement jeune. C’est très compliqué quand on doit définir la cartographie de 100 000 milliards de bactéries constituées de mille espèces différentes, dont l’origine de certaines est parfois difficile à établir.…) . Des chercheurs libres et indépendants , précurseurs de la « médecine prédictive » , c’est ainsi qu’elle se nommait , diffusaient déjà leurs recherches sur le microbiote intestinal. ( voir le livre d’Alain Cornic « la médecine prédictive-un fantastique espoir » . Le laboratoire Burckel , analysait le microbiote de personnes désespérées des limites de la médecine classique. Effectivement cela avait un coût mais ce groupe de médecins/chercheurs ne bénéficiaient d’aucune aide de l’état. Au contraire, ils se sont vus retirer leurs droits d’exercer leur métier . A l’époque , ils m’ont soignée et guérie ( avec des auto vaccins à partir du microbiote) là où les autres ont échoué. Il faut croire que les découvertes et les génies dérangent , l’histoire en témoigne. Bref tout cela pour dire que je trouve votre article intéressant mais partial. Il serait intéressant d’avoir le témoignage des personnes qui ont bénéficié du test et du régime alimentaire qui en découle. C’est pour moi la pratique et l’expérience des patients qui valident les résultats attendus de cette jeune société.
Bonjour,
J’ai lu avec intérêt cette thématique. Je rejoins le témoignace précédent de Chevalier. J’avais acheté le livre de Alain Cornic sur la médecine préventive que j’avais parcouru en le trouvant intéressant. J’étais jeune et en bonne santé, donc je l’ai mis de côté et je l’ai oublié. Une vingtaine d’années après je suis tombée sur lui dans ma bibliothèque et j’ai cherché à retrouver son auteur qui était médecin, mais sans succès, je n’ai jamais retrouvé sa trace, je pense effectivement qu’ils étaient trop en avance et que cela faisait peur aux autorités de santé.
Si quelqu’un en sait plus, merci de poster.
Quoi qu’il en soit, il y a peu de médecins un peu visionnaires. Je me souviens de mon acné juvénile qui est devenue acné d’adulte à force d’avoir pris des antibiotiques qu’on donnait à cette époque pour faire disparaître les boutons. J’ai vu pas mal de dermatologues qui tous avaient le même traitement et la même vision, jusqu’au jour ou je suis tombée sur une dermatologue originale qui juste en me regardant m’a dit que mon acné était sans doute de source intestinale. Je n’ai pas bien compris et elle m’a fait faire une analyse de mes selles car elle m’a dit qu’à force de prendre des antibios ma flore devait être bien abimée. J’ai donc fait le nécessaire et dès le résultat elle m’a fait faire un arothogramme (je déforme peut-être le nom) et m’a demandé de faire fabriquer par un pharmacien une formule issue de plantes auxquelles semblait il je réagissais, et dont je devais prendre quelques gouttes avant chaque repas. Le goût n’était pas terrible mais ça a marché. Alors que je suis assez cartésienne et me méfie de ceux qui exagèrent les résultats, j’ai dû me rendre à l’évidence car cela semblait très efficace et au bout de quelques semaines je n’avais plus de bouton d’acné. Je pense toujours à cette femme qui a trouvé en elle cette vision différente et surtout qu’elle ne s’est pas trompée, car malheureusement il existe des personnes qui se veulent visionnaires mais sans de vrais résultats.