TimeScope est une société par actions simplifiée au capital de 2 432 euros, cofondée le 13 juillet 2015 à Paris par Adrien Sadaka, diplômé de l’ESCP, son président et par Basile Segalen, ancien de Science Po Lille, son DG.
Je n’oublie pas de citer Guillaume Polvé, le CTO indépendant car ayant son propre cabinet Le Dessein La Manière, ingénieur CNAM. Bien que non cofondateur de TimeScope, Guillaume est certainement l’homme clé de l’équipe, pour avoir conçu un point d’information qui m’a donné l’excellente impression, d’être aussi solide que techniquement irréprochable.
La start-up crée des bornes multimédia au contenu à chaque fois spécifique, à la demande de clients professionnels, qui présentent l’évolution passée ou future des lieux publics où elles sont installées, équipées chacune d’une unique mais solide paire de lunettes 3D verticalement coulissante afin de s’adapter à toutes les tailles des visiteurs.
Mon court descriptif me paraît plus proche de la réalité que celui de Business France lu dans leur fameux communiqué de presse déjà cité à plusieurs reprises :
TimeScope matérialise le rêve de la téléportation en développant des expériences de réalité virtuelle sur-mesure dédiées aux espaces fréquentés par le public. Voyage in-situ dans l’histoire d’un lieu, s’immerger dans un site inaccessible, ou encore se projeter dans le futur : autant d’expériences désormais possible !
Ne dites pas à Business France que la téléportation utilisée par le capitaine Tiberius Kirk et son équipage reste encore aujourd’hui de la science-fiction… 😉
Mais revenons sur terre si vous le voulez bien, cher ami lecteur. Il est tout à fait pertinent que TimeScope soit présente par exemple au Salon International des musées, des lieux de culture et de tourisme ou SITEM, qui aura lieu du 23 au 25 janvier 2018 à la Cité de la Mode et du Design à Paris. Elle sera sans discussion au cœur de sa cible.
Par contre la sélection de TimeScope pour participer au CES 2018 reste une grossière erreur d’orientation.
Encore une fois et au risque de me répéter, le CES le bien nommé, ne présente que des nouveautés constituées exclusivement de biens électroniques achetables directement par le grand public, ce que l’on appelle le marché B2C ou BtoC, mais à ne pas confondre, comme semble le faire Business France, avec le marché BtoBtoC, à moins de considérer alors que toute entreprise a sa place au CES… Non ! Le BtoBtoC est d’abord du BtoB !
je suis bien obligé de conclure qu’il s’agit d’une erreur de casting et le score s’établit à Austerlitz 4 – Waterloo 19.
Je vous donne rendez-vous mardi 9 janvier dans la soirée, pour la speed-analysis de Unistellar, ce sera l’avant-dernier épisode ou 24/25…