Joy est une société par actions simplifiée au capital de 1 129 euros cofondée par Samuel Hickmann, le 15 mars 2016 à Annecy. Il est le président et Omar Alaouf, le deuxième cofondateur, assure les fonctions de CTO. La start-up est aussi basée à San Francisco…
Joy a développé Octopus, une montre Bluetooth de 21 grammes avec écran en couleurs TFT LCD, à destination des enfants âgés entre 3 et 8 ans. Elle permet aux parents de communiquer via leur smartphone, à leur jeune progéniture ainsi connectée, le planning des tâches à réaliser, grâce à un choix de plus de 700 icônes.
Pour financer l’industrialisation de leur innovation, Joy a fait appel à une campagne de Crowdfunding sur Kickstarter entre le 7 juin et le 22 juillet 2016. 777 777 dollars ont été collectés auprès de 6 954 contributeurs.
En parallèle, une autre campagne sur Indiegogo a permis de réunir 1 394 868 dollars.
La date de livraison prévue était mars 2017 et les montres ont été expédiées à partir de juin 2017, depuis Shenzhen.
La page Facebook de Joy est suivie par 22 185 personnes et contient de nombreux échanges illustrant les débuts prometteurs d’une réelle communauté. La montre est notamment aujourd’hui disponible sur le site web de Joy au prix de 79,99 dollars.
Pebble est morte, vive Joy ?
Ce sera la deuxième année consécutive que Joy sera au CES, sélectionnée une nouvelle fois par Business France.
Je conclus qu’il n’y a aucune erreur de casting et le score s’établit à Austerlitz 3 – Waterloo 10.
Seul bémol, pour ne pas subir le même sort que Pebble, Joy devra dans ses prochaines productions, améliorer la solidité de ses montres afin de mieux tenir compte du jeune âge de ses utilisateurs et offrir un service après-vente digne de ce nom, surtout à des clients américains habitués à un service irréprochable.
Je vous donne rendez-vous demain samedi soir pour ma speed-analysis de Lancey Energy Storage ! Ce sera l’épisode 14.