Jagger & Lewis est une société par actions simplifiée au capital de 321 410 euros créée le 2 juillet 2015 à Lille par Alexandre Delille.
Elle a mis au point un boitier contenant différents capteurs (mouvements, chaleur, acoustique) qui s’attache au collier de votre chien. Une fois connecté à votre smartphone, il vous permet en votre absence, d’être alerté par SMS, de tout comportement anormal de votre animal canin préféré.
Afin de financer l’industrialisation de son objet connecté, la start-up nordique a mené une campagne de Crowdfunding sur Kickstarter entre le 31 janvier et le 1er mars 2017, soit une durée de 29 jours. Elle a collecté 56 323 dollars auprès de 330 contributeurs. La date de livraison était promise pour mai 2017. Après quelques mois de retard, les smart trackers ont été finalement livrés avec l’application Android qui manquait. Le prix du boitier sur le site web de Jagger & Lewis est aujourd’hui de 199 euros TTC.
L’entreprise n’est pas très active sur les réseau sociaux. Le dernier post sur Facebook date du 13 novembre 2017 et le tweet le plus récent remonte au 13 octobre 2017. L’entreprise serait-elle tombée en hibernation sociale ?
The dogs bark, but the caravan goes on
Il faut dire que les commentaires publiés par leurs contributeurs sur Kickstarter sont plutôt négatifs, à l’image du plus récent, celui de Jimmy laissé il y a 7 jours seulement :
I have created a group for English speaking people who just want the app to work like it was promised to. Email me at jimmy.royer@gmail.com to be added
ou celui de Matthew le 22 novembre :
Collar won’t connect to app and support is unresponsive unless you’re asking for a refund. Crap product and crap company. Regret backing this. Money down the drain.
Cela n’empêchera pas l’équipe lilloise de s’envoler pour la deuxième année consécutive vers Las Vegas en janvier prochain, sélectionnée cette année par Business France. Avec un produit disponible, Jagger & Lewis pourra vérifier de visu, si ça vaut vraiment la peine de continuer l’aventure entrepreneuriale…
Personnellement, face à cette réception pour le moins mitigée des contributeurs américains de Kickstarter, j’en doute et c’est pour cela que je conclus qu’il s’agit encore d’une erreur de casting pour représenter la crème de la crème des start-up de la French Tech et le score s’établit à Austerlitz 2 – Waterloo 10.
Je vous donne rendez-vous demain vendredi soir pour ma speed-analysis de Joy ! Ce sera l’épisode 13/25.